Alexandra Lucchesi

Autrice

En 2006 et après des études littéraires, Alexandra Lucchesi participe à la création de la compagnie de théâtre l’Oiseau Monde au sein de laquelle elle met en scène ses propres textes. En parallèle, elle poursuit ses explorations protéiformes en écrivant des contes, des chansons, des romans.

Son univers, architecturé autour d’une langue gourmande et poétique, se veut être toujours au service de la vie, sa foulée, son relief teinté d’ombre et de lumière.

Biographie

Après une khâgne classique à Orléans, Alexandra intègre en 2006 le conservatoire d’Art Dramatique de Dijon où elle sera formée au métier de comédienne par Ewa Lewinson. Désireuse de mettre en scène ses propres textes, elle rejoint la compagnie l’Oiseau Monde en 2009 qui abritera désormais ses créations. La langue qu’elle défend, à la fois poétique et débraillée, architecture ses propositions ; celle-ci fait écho à l’oeuvre d’Olivier Py qui bouleversa heureusement son adolescence en lui permettant d’assumer un lyrisme qu’elle croyait anachronique.

 

Ses travaux d’écriture dramatique et de mise en scène se révèlent au travers de thèmes complexes telles que la folie (Joie, dédié à l’artiste Camille Claudel, 2009), la question de la démocratie (Un dromadaire en Démocratie, 2016), l’obésité (Le roi gros), les addictions (Vacarmes / Risk, soutenu par l’ARS de Bourgogne-Franche-Comté, 2015), le genre (Desiderata, l’homme à la tête de chien), les chagrins de l’enfance (Le panse-coeur) et la mort (Thanatos, 33 façons de mourir, 2024).

 

En parallèle, elle conçoit et dirige des projets de médiation culturelle. Enfin, les tomes 1 et 2 du Panse-coeur, recueils de contes dédiés aux chagrins de l’enfance, ont paru aux éditions pourpenser en 2020 et 2021.

Portrait Chinois

Quand vous étiez petite, qu’est-ce que vous vouliez faire comme métier ?
Je disais que je voulais être philosophe, sans comprendre tout à fait le sens de ce mot.
Quand vous étiez petite, qu’est-ce que vous aimiez faire ?
Enfant, j’aimais rêver. Imaginer des histoires pendant des heures, créer des décors miniatures et les abandonner aussitôt achevés. Je lisais fiévreusement aussi.
Quand vous étiez petite, votre livre ou auteur préféré ?
J’adorais la comtesse de Ségur, enfant, et Georges Sand. Plus tard, à 12 ans, j’ai lu et relu Eugénie Grandet, avec une fascination que je ne m’explique toujours pas.
Si vous étiez un livre ?
Je serais Les écritures célestes, mon premier roman caché dans un tiroir.
Si vous étiez un mot ?
Si j’étais un mot ? Lanterne.

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