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Lorsque nous avons commencé en 2002 à éditer les premiers livres, notre empreinte environnementale était naturellement faible. Nous n'étions que 2, nous ne comptions pas notre temps passé et réussissions à tout gérer par nous-mêmes. Rapidement, les ventes progressant, des imprimeurs "moins chers" sont venus nous trouver. Et puis les questions de stockage, de préparation des commandes sont apparues. Le mot "cohérence" étant l'un de nos préférés, nous avons donc été amenés à faire des choix :
Toute activité génère une empreinte. Il ne tient qu'à nous de faire que cette empreinte ne gêne pas les suivants. Et puis... qui sait, peut-être que cette empreinte suggèrera de nouvelles pistes ?
Nous aimons dire que nous choisissons "aux frissons", en fonction du ressenti que nous éprouvons à la lecture des textes qui nous sont envoyés. C'est vrai. Mais ce n'est pas tout. Nous privilégions des sujets intemporels, des textes qui vont apporter un supplément de questionnement, planter une petite graine que le lecteur choisira d'arroser ou pas.
Aujourd'hui, nous sommes huit à travailler pour enrichir et diffuser le catalogue de projets que nous confient les auteur·e·s. Certaines personnes pourraient dire que notre organisation entrepreneuriale est anarchique, libérée, horizontale, coopérative… nous aimons dire qu'elle est simplement vivante. L'entreprise ne dispose pas de bureaux en tant que tels. Chacun travaille depuis le lieu qu'il (ou elle ;-) ) préfère. Pas de trajet "domicile <-> bureau", pas de local supplémentaire à chauffer. Oui, il y a l'empreinte liée à l'utilisation du réseau internet mais si nous étions dans les mêmes locaux, le réseau serait sollicité de manière sensiblement identique. Nous essayons de privilégier les logiciels libres (Nextcloud plutôt que Microsoft 360 ou Google Entreprise) et participons activement à l'élaboration d'Oplibiris, une solution de gestion open-source adaptée pour l'édition de livres, de revues et de jeux.
Il n'existe pas de "label bio" ou "équitable" pour l'édition. Nous avons alors opté pour quelques règles simples :
Nous restons en veille, à l'écoute de toute avancée dans le secteur de l'impression qui nous permettra de réduire notre impact environnemental. Nous aimerions être capables d'ici quelque temps d'avoir suffisamment de volume pour lancer nos propres fabrications de papier afin d'être en mesure de savoir précisément d'où vient notre pâte à papier. A ce titre, après avoir co-créé le Collectif des éditeurs écolo-compatibles en 2010, nous avons rejoint en 2020 l'association pour l'écologie du livre.
Malgré l'attention que nous portons à l'optimisation de nos tirages, nous créons inévitablement des déchets :
Avant de repartir dans une filière de recyclage, nous privilégions un circuit économique parallèle : ces déchets sont donc proposés comme matière première pour des créatrices. Nous utilisons par ailleurs une partie des macules pour créer des pochettes cadeau et réfléchissons à une ligne de papeterie.
Depuis septembre 2009, nous travaillons avec l'entreprise adaptée Qualéa, à Cholet. Les équipes de Qualéa assurent la préparation et l'envoi des colis.
Depuis notre création, l'intégralité des bénéfices de la maison d'édition a été réinvestie dans de nouveaux projets éditoriaux. La finalité de notre activité n'est pas le profit financier. Ce profit nous donne des moyens. Ces moyens sont mis au service de notre objectif : transmettre la passion d'un questionnement positif et porteur de créativité à travers les œuvres que des auteurs nous confient.
La loi de 2003 sur le mécénat permet aux entreprises des déductions d'impôt allant jusqu'à 0,5% du chiffre d'affaires. Pour la cohérence de nos actions, nous travaillons en partenariat avec Alterm. Nous avons été membres du collectif "1% for the planet", que nous avons quitté en 2010 pour les raisons expliquées sur notre blog.