Questionnement philo

Se questionner

De tout temps l’humain s’est questionné sur le sens de la vie, de la mort aussi, sur son rapport à la nature, sur sa grandeur et sa petitesse, sur sa bravoure et ses peurs, sur la quête de la vérité et les grandes questions existentielles, et sur 1 001 sujets peuplant sa vie.

Qu’il soit tout jeune ou bien vieux, ou bien jeune et tout vieux, l’humain s’interroge.
Nous avons tous entendu les petites phrases poétiquement philosophiques de jeunes enfants. Ces phrases tellement belles, ces remarques tellement justes, ces questionnements si pertinents, que nous ne pouvons les oublier, les mettre de côté comme si nous n’avions rien entendu ! Nous les avons aimées, nous avons souri, nous les avons notées avant qu’elles ne s’envolent. 

Le jeune enfant ayant encore du temps pour lui, pour rêver, se questionne, s’interroge sur des sujets beaux et profonds.

Le grand enfant de 90 ans retrouvant du temps, peut s’il le désire, reprendre le cours de ses rêves, et ainsi se questionner et s’interroger de nouveau sur les questions fondamentales.

La vie faisant

La vie faisant, le temps passant vite vite vite, si nous n’y prenons garde, le questionnement philosophique s’envole de notre vie. Il est vite remplacé par des questions de la vie courante.

Prendre le temps du questionnement, ce n’est pas perdre du temps, c’est en gagner. Car ces questionnements nous aident à avancer, à mieux comprendre, à mieux se comprendre, à mieux comprendre l’autre. Le développement de la pensée critique ne sera jamais une perte de temps. Tenir notre propre curiosité philosophique en éveil est une bienfaisance.

Avec les smartphones, il est de plus en plus compliqué d’être seul avec soi-même et de laisser le questionnement s’inviter. Notre vie est remplie de vides bruyants qui empêchent l’introspection, qui empêchent de se connecter à soi et à notre nature curieuse.

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